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Futur Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre à Rabat

Il faudra attendre le mois de février 2014 pour pouvoir admirer le nouveau Musée National d’Archéologie et des Sciences de la Terre à Rabat, qui abritera le passé riche et prestigieux du Maroc à travers son patrimoine naturel et culturel.

 

Le projet du musée national d’archéologie et des sciences de la terre est une initiative instiguée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI dont le but est de doter le pays d’un grand musée d’envergure nationale qui permettra de faire découvrir au public (marocain et étranger) le passé riche et prestigieux du Royaume du Maroc à travers son patrimoine naturel et culturel.

Le champ d’intervention de cette institution est extrêmement large. Une première section couvre l’histoire naturelle du Maroc à travers des collections géologiques regroupant des fossiles d’animaux et de végétaux ainsi que des spécimens de minerai qui retracent les grandes ères géologiques et l’évolution des espèces. La seconde section est dédiée à l’histoire de l’homme dans notre pays et consiste à présenter les différentes civilisations depuis les traces de la première activité humaine connues jusqu’au XIX ème siècle et ce suivant une présentation par paliers, chacun correspondant à l’époque ou à la civilisation donnée. Ensuite, chaque palier sera exploré à travers la diversité de ses aspects (artistiques, intellectuels, économiques, politiques, sociaux,…).

Conformément à cette conception, la direction du patrimoine culturel a établi une sélection pertinente d’objets susceptibles de répondre à cette vision les collections choisies proviennent d’institutions diverses : musées, sites archéologiques, ministères, universités du Maroc et se caractérisent par une grande diversité. En dépit de cette variété, le principe du parcours muséographique de musée national d’archéologie et des sciences de la terre sera établis de manière à assurer la continuité entre les différentes sections et ce par les informations données, les jalons temporels ainsi que les traitements graphiques des vitrines et supports.. La présentation des collections sera enrichie par un ensemble de dispositifs d’accompagnement (panneaux, présentations graphiques, photographies, maquettes, audiovisuel…) permettant de compléter le discours principal et d’expliquer le contexte thématique et chronologique des collections concernées.

Sur un autre registre, le musée national d’archéologie et des sciences de la terre jouera également un rôle de premier ordre dans la constitution et le développement d’un réseau de musées à travers le pays et dans la réalisation des actions de préservation et de mise en valeur du patrimoine naturel et culturel. En marge de ses principales activités, le Musée assurera la formation pratique des cadres pour d’autres institutions impliquées dans le domaine, (expertise, restauration et traitement des collections).

Le musée prendra place à l’ancienne Résidence Générale de Lyautey sur un site de près de 7 hectares au coeur de la ville et du pôle architectural. Il sera intégré dans un environnement patrimonial et culturel riche avec, parmi d’autres, la proximité de la vallée du Bouregreg et du célèbre site de Chellah.

Tel qu’il est conçu aujourd’hui ; et en considérant l’intérêt grandissant des citoyens marocains à l’égard de leur patrimoine culturel et le développement que connaît le secteur du tourisme culturel ; le musée national d’archéologie et des sciences de la terre prévoit un afflux de près de 500 000 visiteurs par an à partir de sa première décennie de fonctionnement. Cet établissement constituera indubitablement un attrait culturel majeur pour la capitale du royaume et inaugurera une nouvelle génération d’établissements culturels qui servira de modèle à l‘échelle nationale.

La maquette du futur musée représente un fin squelette de dinosaure imaginé par le Groupement Omar Kobbité  OKA et Jacques Sebbag pour Archi5.

Vu du ciel, il ressemble au squelette d’un dinosaure que les archéologues viendraient de découvrir, encore à demi enfoui dans le sable.

Le site retenu pour ce musée est extrêmement en pente, avec un dénivelé allant jusqu’à 10 mètres, et l’une des règles d’urbanisme voulait que les bâtiments ne dépassent pas 15 mètres de hauteur. Prenant en compte ces contraintes, et pour inscrire le musée en lien avec les thématiques qui y seront exposées, les architectes ont opté pour un ancrage dans la terre,«au plus près du terrain, de sa topographie, de l’archéologie». Ne pas construire un musée trop haut et trop massif visuellement était aussi un parti pris afin de préserver l’harmonie visuelle avec le Pavillon Lyautey, seule construction déjà présente sur le terrain. Ce pavillon sera d’ailleurs réhabilité pendant les travaux du musée.

L’entrée du bâtiment se fait en profondeur, une manière de plonger le visiteur dès la première minute dans l’univers des sciences développées ici, et le système d’arches et de petites lamelles reproduit le squelette de dinosaure émergent du sol. Chaque arche intègre la majorité de la partie technique du bâtiment, pour laisser à l’intérieur de plus grands espaces.

De l’extérieur, les différentes lamelles, disposées de manière décalée, permettent de relier le bâtiment au parc et le parc au bâtiment. Le parc entourant le musée est structuré en trois jardins, qui s’inscrivent ainsi dans la continuité des espaces d’exposition. Il y a le jardin de représentation, le jardin arabo-mauresque et le jardin ludique. La lumière capturée au sud par les motifs arabo-mauresques dessinés par des cellules photovoltaïques est utilisée pour produire de l’énergie.

Sources:

http://blog.terremaroc.com/

http://www.minculture.gov.ma/

 

 

 

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