Le Comité Directeur chargé de la Prévention et de la Lutte Contre les Incendies des forêts s’est réuni hier au Centre National de Gestion des Risques Climatiques Forestiers à Rabat. Réunissant tous les partenaires impliqué et présidé par le Dr Abdeladim Lhafi l’évènement a été l’occasion de faire le bilan annuel sur l’évolution de ce chantier vital.
Le Comité Directeur chargé de la Prévention et de la Lutte Contre les Incendies des forêts s’est réuni hier, rassemblant toutes les autorités qui interviennent dans ce domaine. Le Haut Commissariat aux Eaux et Foret et à la Lutte Contre la Désertification, mais également les représentants de la gendarmerie, de l’Armée, du ministère de l’intérieur et des forces auxiliaires pour ne citer que ceux là.
Tous étaient réunis au Centre National de Gestion des Risques Climatiques Forestiers qui fait autorité et joue le rôle de veilleur et de coordinateur en matière de lutte contre les incendies de forêts à l’échelle nationale.
M. Fouad Laassali a présenté le bilan (présentation intégrale à télécharger ici) des incendies de l’année 2016 en faisant le tour de tous les aspects, et notamment ceux relatifs à la préparation en cours pour la saison 2017 qui s’annonce comme un vrai défi…
Il est à rappeler que les changements climatiques et les impacts du phénomène sur royaume dans les décennies à venir continueront à augmenter la courbe des risques et des menaces d’incendies qui pèsent sur les écosystèmes forestiers du royaume.
En attendant, les données des efforts en la matière dénotent d’une progression évidente en termes de prévention et de réduction des dégâts fait par le feu.
Illustrant avec l’exemple d’un athlète qui a battu un record, le Haut Commissaire a expliqué lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion que le plus dur encore serait de réussir à « maintenir ce niveau de résultat » avant de conclure: « Il ne faut pas se faire d’illusion. Des feux de forêts il y en aura toujours ».
En réponse à une question d’Ecologie.ma sur le renforcement des dispositifs de sensibilisation destinés au grand public en prévention des risques liés aux incendies de forêts le Dr LHafi a cité quelques exemples de canaux utilisés (écouter le Podcast ci-bas). En plus des diffusions dans les radios et des panneaux routiers, le HCEFLCD investi dans spots publicitaires audiovisuels, mais reste très limité par les budgets dont ils disposent surtout que la production et la diffusion des spots (d’utilité publique) même à prix réduits reste très coûteux. Pour le Dr LHafi, les campagnes publicitaires sur les chaînes publiques devraient logiquement être exonérées à 100%. « On n’y est pas encore… » a t-il conclu.
Il est à rappeler que le HCEFLCD a financé la production et la diffusion d’un nouveau spot publicitaire l’année dernière déjà, en cela après plusieurs années de diffusion du désormais célèbre spot incarné par l’artiste Mostapha Sayed.