Un rapport publié par la revue Biological Conservation révèle qu’au cours des dix dernières années, la population des papillons a baissé de 53%, les coléoptères de 49%, les abeilles 45% en moins, 37% pour les libellules, et 25% des mouches ont disparu. Les chercheurs attribuent ce déclin à la perte des habitats d’insectes, dû à l’agriculture, l’urbanisation et la déforestation, l’usage croissant des fertilisants et des pesticides dans le monde et la contamination par des polluants chimiques de toute sorte.
Dans la chaine alimentaire, les insectes constituent une sorte de base qui permet à toutes les autres familles de vivre. Qu’on les aime ou qu’on les trouve dégoutants, nous sommes tous tributaires des insectes pour vivre. Tout porte à croire, que la survie des insectes est actuellement en suspens. Vous avez bien lu, pas une espèce ou deux, TOUS les insectes sont concernés. Des scientifique australiens ont compilé plus de 73 études, et la conclusion de ce travail est sans équivoque: les insectes auront bientôt disparu de la planète si nous ne changeons pas nos modes de production agricole.Pour les auteurs du rapport ,il est de plus en plus évident que l’écologie de la planète s’effondre et qu’il est nécessaire de déployer des efforts intenses et mondiaux pour inverser la tendance. Si rien n’est fait, 40% des espèces d’insectes qui se maintiennent encore pourraient disparaître au cours des prochaines décennies.
«un tel événement ne peut pas être ignoré et devrait pousser à agir pour éviter un effondrement des écosystèmes naturels qui serait catastrophique», insistent les scientifiques, dans ces conclusions à paraître dans la revue Biological Conservation.