Depuis quelques mois, le Secrétariat de l’Accord sur la Conservation des Cétacés de la Mer Noire, de la Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente, le Département de la Pêche Maritime et L’Association de Gestion Intégrée des Ressources, collaborent pour la mise en place puis l’opérationnalisation de deux projets pilotes de Pesca-tourisme et de Whale-watching.
En des temps où les ressources halieutiques se raréfient, et où la pression de pêche continue à augmenter, la diversification des revenus des pêcheurs s’avère être une solution adaptée afin de durabiliser les ressources sans pénaliser les personnes qui en vivent. Pour atteindre cet objectif, le Secrétariat de l’Accord sur la Conservation des Cétacés de la Mer Noire, de la Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente, le Département de la Pêche Maritime et L’Association de Gestion Intégrée des Ressources, collaborent pour la mise en place puis l’opérationnalisation de deux projets pilotes de Pesca-tourisme et de Whale-watching.
Pescatourisme : transformer une journée avec les pêcheurs en produit touristique attrayant
L’idée avec le Pescatourisme, est de donner la possibilités aux palangriers de proposer aux touristes de découvrir comment se passe une journée de travail à bord, ou tout simplement de profiter de la sortie en mer pour se divertir. Lors d’une journée de ce genre, les touristes vivront avec les pêcheurs leur quotidien, et en échange payeront pour la sortie. Ces revenus supplémentaires pour les pêcheurs sont importants pour amorcer une augmentation en niveau de vie des pêcheurs, et surtout, des solutions alternatives pendant les périodes de repos biologique.
Whale-watching : rendre rentable la présence de cétacés dans la méditerranée
Aux diverses activités de Pesca-tourisme, peut éventuellement être greffée l’activité de Whale-watching. Grâce à des méthodes qui permettent d’approcher les animaux sans les harceler, il est actuellement possible de faire du Whale-watching pour observer des dauphins voire des baleines pour les plus chanceux. A noter ici, que le détroit de Gibraltar et la façade méditerranéenne du Maroc constitue un couloir de migration des cétacés, et donne à ce titre la possibilité d’observer des baleines de passage assez régulièrement.
Grâce à ce projet en cours de déploiement, Al Hoceima et M’diq commence à se positionner dans un segment touristique comparable à celui où se sont positionnés d’autre pays méditerranéens -l’Italie par exemple- qui ont réussi à faire des activités écotouristiques appliquées à la mer un pour l’amélioration des conditions des pêcheurs, et une expérience touristique inédite et originale.