Qui que vous soyez, vous connaissez le merle noir, l’avez déjà vu et à coup sur avez déjà entendu son chant le matin (vidéo en fin de l’article)
Le merle noir reste une espèce commune dans les villes et les jardins, mais il est toujours présent en pleine campagne.Il est sédentaire dans son habitat.Son magnifique chant flûté accompagne l’aube et le crépuscule au printemps, mais parfois, ses cris d’alarme répétés sont durs à notre oreille, même si nous savons qu’ils ont pour but de prévenir les jeunes de la présence d’un prédateur.
Il se nourrit de fruits, de vers de terre qu’il débusque de façon très habile, et ne dédaigne pas les graines de tournesol en hiver. Très territoriaux en période de nidification, ils sont plus tolérants en hiver et des petits groupes arpentent le sol à la recherche de nourriture. Leur nid est un chef-d’œuvre fait d’herbes et de boue, et tapissé de végétation douce. La femelle construit le nid en trois jours environ, dans la fourche d’un arbre, dans une haie ou un arbuste.
Le merle noir appartient à la famille des grives, le mâle est entièrement noir, à l’exception de son bec jaune prononcé et un cercle orbital jaune-orange vif. On rencontre parfois des mâles partiellement blancs dans leur plumage, cette espèce ayant une forte tendance à l’albinisme. Les femelles sont brun foncé avec des nuances plus claires sur la gorge et la poitrine et elles n’ont pas de bec et de cercle orbital jaune.
Le chant du merle noir est très riche, fait de notes claires et fluides. Il peut varier d’un mâle à l’autre, mais les phrases musicales restent similaires. Le chant est flûté et haut-perché, puissant, avec des gazouillements courts de tonalité plus basse, très agréables à l’oreille. Ces phrases se terminent sur une note brève et ascendante. Les sifflements s’achèvent sur un trille mélodieux. Il chante depuis un perchoir élevé dès le début de la période de reproduction.