L’œdicnème criard (Korzit en Darija) est avant tout un oiseau nocturne. Très discret et peu actif de jour, il reste très méconnu, bien qu’il habite des milieux ouverts.
Son comportement diurne est en général empreint de lenteur, l’oiseau cherchant à fuir, le cou rentré, se tapissant au sol en cas de danger. Mais il peut être actif et démonstratif, bien qu’en général, il réserve ces attitudes pour la nuit.
Ce limicole terrestre possède un plumage brun clair strié de noir sur le dos. L’œdicnème criard est identifiable par sa poitrine couleur crème et striée de brun-noir.Il a de longues pattes jaunes et une grosse tête ronde avec de grands yeux à iris jaune. Le bec est robuste, jaune à la base, noir à son extrémité.
Bien camouflé sur les terrains pierreux dégagés grâce à son plumage tacheté et rayé, de brun, de noir, de chamois et de blanc, il passe l’essentiel de la journée, tapi au sol. Ce comportement et l’habitude de se figer en cas de danger le rendent difficile à repérer.
Migration
La plupart des œdicnèmes qui nichent dans le nord et l’est de l’Europe migrent vers le sud à l’automne. Sous les climats plus doux d’Espagne, d’Afrique du Nord et d’Inde, la majorité de ces oiseaux sont sédentaires. A mi-août, après la nidification, les œdicnèmes se rassemblent en bandes sur des sites pré-migratoires. Jusqu’à 200 ou 250 individus ont ainsi parfois été notés, mais les bandes sont d’ordinaire bien plus modestes. Ces œdicnèmes restent parfois assez longtemps sur place et ne partent pour leurs quartiers d’hivernage qu’en octobre.
Ces dernières années, son aire de répartition et ses effectifs hivernaux ont subi une forte réduction. La destruction des steppes par suite de la transformation agraire, la mise en irrigation, la diminution du pâturage, a donné lieu à une augmentation de la végétation préjudiciable à l’espèce. D’autres menaces sont la chasse et les dérangements.
Ecologie
L’œdicnème criard se nourrit d’insectes terrestres et de leurs larves, notamment les sauterelles, criquets, forficules, mouches, chenilles et, dans certaines régions agricoles, de vers de terre. Il capture aussi des limaces, des escargots, grenouilles, petits lézards, souris, campagnols et œufs. Il s’alimente plutôt du crépuscule à l’aube lorsque les invertébrés se manifestent. L’œdicnème peut aussi se nourrir de jour si c’est nécessaire, notamment durant la saison de nidification, lorsque les adultes couvent à tour de rôle. Il s’agit de repérer ses proies à plusieurs mètres, même de nuit, grâce à ses grands yeux et à son excellente ouïe. Il se précipite alors, parfois en battant des ailes pour accélérer, avant de stopper net et de piquer la proie d’un vif coup de bec.
Au Maroc, l’œdicnème se rencontre principalement dans les milieux ouverts mais aussi dans des forêts de Chêne-liège des plaines du Nord-Ouest (Tangérois, Ma’amora, Zaër) où il fréquente les boisements les plus clairs et les clairières (THÉVENOT et al., 2003). En Ma’amora, THÉVENOT (1991) le donne nicheur autour des grandes clairières comportant une daya.
Extraits oiseaux.net, photos DR
l'oiseaux est photografie sur la marchica le 8 fev 2014
j'ai observe s'est oiseaux a la région de sefrou a sidi lahsen
Cet oiseau nidifie depuis 2 ans dans ma ferme (entre Settat et Marrakech) sous un olivier sur quelques cailloux il pond deux œufs tachetés comme ceux de la dinde mais en plus petit et plus grand que l'œuf de poule.