Alors qu’on prévoyait son ouverture pour 2014, plusieurs sites et supports ont annoncés que le tant attendu musée d’archéologie et des sciences de la terre tardera encore quelques années avant d’ouvrir ses portes.
Le musée qui devait prendre place à l’ancienne Résidence Générale de Lyautey sur un site de près de 7 hectares au cœur de la ville et du pôle architectural, sera finalement construit sur les rives du Bouregreg et sera notamment un haut lieu de formation et de recherche en conservation, restauration et en muséologie.
Initialement prévu dans un site extrêmement en pente (résidence de Lyautey), avec un dénivelé allant jusqu’à 10 mètres, les architectes avaient tout d’abord opté pour un ancrage dans la terre, au plus près du terrain, de sa topographie, de l’archéologie». Il faut croire que cette solution aussi bien que ce site n’étaient pas les mieux adaptés vu que l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg vient de lancer son appel d’offres pour le concours d’architecture du Musée national d’archéologie et des sciences de la terre, à construire à proximité du Grand théâtre de Rabat, au cœur de la Vallée du Bouregreg, dans la continuité de la Tour Hassan et du Mausolée Mohammed V.
Le futur musée occupera une superficie de 35.000 m2 dont près de 17.000 m2 couverts. Selon l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg, maître d’ouvrage du projet : «Il (le musée) permettra au public de connaître toutes les civilisations du Maroc et d’apprécier ce précieux héritage».
Selon le site du ministère de la culture, qui jusqu’à écriture de ces lignes n’avait pas encore mis à jour la page concernant le projet du musée dans son ancienne mouture, « Le champ d’intervention de cette institution est extrêmement large. Une première section couvre l’histoire naturelle du Maroc à travers des collections géologiques regroupant des fossiles d’animaux et de végétaux ainsi que des spécimens de minerai qui retracent les grandes ères géologiques et l’évolution des espèces. La seconde section est dédiée à l’histoire de l’homme dans notre pays et consiste à présenter les différentes civilisations depuis les traces de la première activité humaine connues jusqu’au XIXème siècle et ce suivant une présentation par paliers, chacun correspondant à l’époque ou à la civilisation donnée. Ensuite, chaque palier sera exploré à travers la diversité de ses aspects (artistiques, intellectuels, économiques, politiques, sociaux,…). »
Le musée mobilisera une enveloppe de 260 millions de DH (contre 180 millions de DH pour le musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain). Pour l’heure, la date de démarrage des travaux n’a pas été communiquée.