M. Abdelhak Amhaouch, ingénieur forestier à Azrou a photographié une « greffe naturelle » de cèdre. Le phénomène est commun pour des espèces comme le figuier par exemple. Ce qui est en revanche très particulier, c’est que c’est de cèdre qu’il s’agit et que l’arbre le plus jeune en se greffant à perdu pied…
Un cèdre qui en porte un autre, c’est inédit. L’explication la plus logique est que deux arbres ont poussé côte à côte. Deux branches se sont touché puis l’écorce s’est abrasée. Mis à nu et en contact, leurs tissus conducteurs ont fusionné et échangé biochimiquement comme s’il ne s’agissait que d’un seul et même individu.
C’est un phénomène comparable à la greffe… Le plus surprenant est qu’avec le temps le jeune arbre ait perdu ses racines devenant entièrement dépendant pour vivre de son voisin. D’un autre coté, si le bouturage et la greffe sont faciles sur certaines espèces (généralement les feuillus), ce n’est pas le cas pour le cèdre qui ne rejette pas de souche et ne se multiplie pas par voie végétative.