Le ratel,(à ne pas confondre avec le zorille), est assez largement répandu sur le continent africain et le sud-ouest asiatique. Il semble néanmoins menacé dans certains pays tel que le Niger, le Maroc ou l’Afrique du Sud.
Dans notre pays, le ratel est ce qu’on peux appeler une « relique tropicale »: une espèce qui existe sous nos cieux depuis l’époque où le Sahara était encore une forêt luxuriante. C’est un petit carnivore de la famille des Mustélidés mesurant environ 75 cm de long et 30 cm au garrot à l’âge adulte et qui a la réputation d’être un teigneux.
L’adulte et le jeune sont noirs sur le ventre, les pattes, la queue et la partie inférieure de la tête jusqu’aux yeux. Il est blanc sur le crâne, du front jusqu’au haut du cou, et il est blanc-gris sur tout le dos. Le ratel possède des griffes d’environ 4 cm de long à l’âge adulte.
Sa longévité à l’état sauvage n’est pas connue, mais il peut vivre jusqu’à 26 ans en captivité.
Écologie et reproduction:
En zone désertique, le ratel, pour se « refroidir », s’allonge sur le dos exposant son ventre à la légère brise du désert et s’asperge de sable lorsque sa température interne est supérieure à celle du sable.
Les ratels supportent certains venins mortels ou dangereux pour l’homme, comme celui des vipères heurtantes, des cobras du Cap ou des scorpions. Sa peau dure est insensible aux morsures, aux piqûres de guêpes ou aux piquants de porc-épic. Sa peau est également si flasque que lorsqu’il se fait mordre au cou par un autre animal, il peut se retourner et mordre son agresseur.
La femelle ratel n’a qu’un seul petit par portée et, bien qu’elle s’en occupe plus d’un an, la moitié des petits n’atteint pas l’âge adulte. Lorsqu’elle élève son petit, la femelle change tous les trois à cinq jours de tanière en emportant son rejeton pour échapper aux prédateurs. Lorsqu’il sera capable de se débrouiller seul (à un peu plus d’un an), le jeune ratel ira habiter sa propre tanière et quittera définitivement sa mère qui, une fois seule, changera dès lors chaque jour de terrier.
Chose étrange, le ratel a la capacité de courir en arrière, fait partagé chez les mammifères uniquement avec l’être humain.
Un chasseur hors paire
Le ratel est omnivore. Outre les reptiles comme les serpents, même les plus dangereux, qui sont des mets de choix pour lui (aucune de leurs cachettes ne lui échappe), les trois-quarts de ses proies sont attrapées sous terre : termites, scorpions et vers de terre, qu’il déterre facilement grâce à ses longues griffes de 4 cm. Ce qui ne l’empêche pas de s’attaquer à des proies de sa taille telles que des porcs-épics ou des lièvres, et même beaucoup plus grosses que lui, comme des gnous ou des antilopes. Il n’hésitera pas à se battre avec un lion, une hyène ou un guépard pour défendre sa proie car c’est un teigneux, même si les gros carnivores comme les lions et les léopards ne se gênent pas pour le manger.
Un de ses mets préférés est le miel (d’où son nom, Mellivora signifiant « mangeur de miel ») et, à ce titre, il convient de signaler un des cas les plus remarquables de mutualisme. En effet, le ratel s’associe avec l’indicateur, un oiseau (ordre des Piciformes, famille des Indicatoridés) qui chante de façon spécifique et répétitive pour mener ce carnivore, en voletant bas devant lui, à un nid d’abeilles. Le ratel ainsi appâté ouvrira, au moyen de ses robustes griffes, la ruche sauvage dont il mangera la majorité du miel, laissant à l’oiseau les larves et la cire dont ce dernier n’aurait pu disposer sans cette aide appropriée.
Sa peau dure est si lâche qu’il peut se retourner pour attaquer un prédateur qui l’a mordu au cou. Plutôt nocturne, il reste au frais dans son terrier la journée.
Ca s'appelle comment en darina? El dhab'??? Ca ce mange??? Merci
Non ce n’est pas dabb mais rttl et ça se mange pas