Une commission de travail composée de représentants de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, du Conservatoire du littoral, de l’Agence de l’eau, Rhône, Méditerranée, Corse et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), a été accueillie à Nador les 3, 4 et 5 juillet, dans le cadre du projet d’appui à la dépollution et à la protection de la Lagune de Marchica», initié par la Fondation.
«Cette rencontre de concertation et d’échanges a pour but la validation du plan global de gestion environnementale du bassin versant de la lagune de Marchica, des outils de fonctionnement de l’Observatoire local et des indicateurs de suivi en faveur de la gestion durable du site, notamment les zones à hautes valeurs bio-écologiques», indique un communiqué de la Fondation. Ce plan de gestion vise à réduire les sources de pollution directes impactant la lagune et à promouvoir un aménagement et une utilisation des ressources durables autour de celle-ci et dans l’arrière-pays.
«Ce plan a pour objectif également à favoriser le partage des connaissances sur la lagune et assurer un suivi par la production d’indicateurs caractérisant l’évolution de la situation par rapport aux objectifs retenus et promouvoir un changement des comportements grâce à l’éducation à l’environnement et à la sensibilisation», ajoute le communiqué.
La Fondation en partenariat avec le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et en concertation avec l’Agence française de développement (AFD) a lancé le projet d’appui à la dépollution et à la protection de la lagune de Marchica en novembre 2008. Depuis cette date, plusieurs actions de sensibilisation ont été réalisées : opérationnalisation de l’Observatoire de la lagune, renforcement des capacités et du dialogue des acteurs locaux et opération d’épandage des boues de la station d’épuration du Grand Nador en octobre 2012, conformément aux normes internationales.
« Dans un article du site Hibarif mis en ligne le 01/05/2012, (inaccessible actuellement sur l’adresse de l’époque) on apprenait que des jeunes avait capturé une Caouanne (Caretta caretta) vivante dans les eaux du Lac Marchica dans la région de Nador.
La dépollution de la lagune avait finalement commencé a donner des résultat puisque l’espèce en question est revenu et réapparut dans les eaux de la lagune, après des années de disparition.
(La caouanne est une espèce de tortue rare et en voie de disparition, inscrite dans la liste rouge mondiale des espèces menacées. Comme pour les autres tortues marines, les femelles ne viennent pondre que toutes les deux ou trois saisons. L’âge de la maturité sexuelle est estimé à plus de 10 ans. La plupart des caouannes qui atteignent l’âge adulte vivent plus de 30 ans voire plus de 50 ans.)
La tortue en question avait des traces de blessures à la tête -en particulier l’œil gauche- et à la nageoire gauche. Des blessures qui on été causées par les mauvais traitements et manipulations des adolescents qui l’ont capturés, ses derniers ont tout simplement attachés le cou du Chélonien ( Reptile) a une corde pour la hisser hors de l’eau.
Le site Hibarif n’avait pas précisé si la tortue en question avait été remise plu tard aux autorités des eaux et forêts ni si elle a survécu aux traitements qu’elle a subit.
Il est plus que temps de capitaliser sur le magnifique travail de dépollution qui a été fait pour impliquer tout les acteurs concernés pour sensibiliser le grand public (toujours et encore) tout en renforçant les mesures de conservation des espèces présentes dans la lagune.
Bravo à tous ces bénévoles, quand on voit les images du paysages, ça donne largement envie de le préserver. Bon courage à vous pour la suite !
C'est vraiment dommage, des ONGs qui viennent de l'extérieur de la Région et ne se concertent même pas avec des associations locales. Ce manque de concertation avec les locaux ne répond pas avec la convention de GIZC qui a été signée par le Maroc et qui rappelle la nécessité d'intégrer les locaux dans la Gestion de leur Littoral.
Vous avez tout à fait raison si mohamed, il fallait faire appel aux ongs de la région qui ont le savoir, la connaissance et l experience dans le domaine de la gestion des domaines écologiques. Et je propose à cette chaine d organiser un débat avec ce responsable pour démontrer les effets et les impacts sur la lagune et aussi sur l économie locale
A rectifier la partie suivante du texte publié: "ses derniers ont tout simplement attachés le cou du mammifère a une corde pour la hisser hors de l’eau".
par:
Ces derniers ont tout simplement attaché le cou du Chélonien ( Reptile) à une corde pour le hisser hors de l’eau.
La classification est primordiale quand on parle écologie, car la tortue caouanne comme toutes les tortues du monde appartient à l'ordre des Chéloniens appartenant lui même à la classe des reptiles et non à celle des mammifères.
C'est fait. merci d'avoir pris le temps de signaler.