Au Maroc il n’existe pas d’observatoire de mammifères marins en bonne et due forme. Les sociétés de prospection n’ont pas vraiment d’obligation ni de réel suivi pour respecter des normes acoustiques (les fréquences et puissance qu’ils utilisent) pour sonder les fonds. Malheureusement c’est les baleines, dauphins et autres mammifères marins qui en font les frais. Rappelez-vous les dizaines d’échouages tout au long des côtes marocaines qui comme par hasard ont eu lieu quand ce genre de société de prospection s’y activait.
« Le Maroc a autorisé, en septembre 2013, la société britannique de prospection pétrolière Cairn Energy à intervenir au large des îles Canaries, selon l’agence de presse espagnole EFE. Resté longtemps silencieux alors que la société pétrolière espagnole Repsol obtenait les autorisations nationales nécessaires pour prospecter côté espagnol, le royaume vient de riposter.
Les premiers sondages devraient débuter dans les prochaines semaines dans une zone mitoyenne à celle où Repsol a été autorisé à forer, à soixante kilomètres des îles du Lanzarote et Fuerteventura. Une plate forme de prospection pétrolière sera également mise en place par Cajun Express, pour le compte de Cairn Energy, début octobre, à 555 km au nord-est des îles Canaries. » (www.econostrum.info)
« Les cétacés se servent des lignes du champ magnétique terrestre comme amers lors de leurs déplacements. Ils utilisent également le CMT comme repère pour « caler » leur horloge biologique. Anomalies, tempêtes ou lignes perpendiculaires à la côte seraient autant de paramètres susceptibles de perturber la trajectoire des animaux. Dans les groupes de cétacés hiérarchisés et/ou à forte cohésion sociale, si le meneur d’un groupe « perd la boussole », le groupe entier se retrouve en danger. Les ondes des sonars utilisés par l’armée ou les détonations des canons à air (prospection sismique gazière et pétrolière), sont, quant à elles, responsables de fractures d’organes, à l’origine d’hémorragies internes. Les cétacés meurent alors d’une longue agonie et certains d’entre eux sont retrouvés sur les côtes. »
En mai-juin 2008 par exemple, un échouage massif d’une centaine de dauphins a eu lieu à Madagascar. La veille de ces échouages un bateau de recherche pétrolière de la société ExxonMobil, équipé des puissants sonars partait en mer. Un autre cas semblable s’est produit à Zanzibar où 700 dauphins se sont échoués en une seule fois.
Pour limiter les dégâts de pareils phénomènes, au Canada, L’ÉNONCÉ DES PRATIQUES CANADIENNES D’ATTÉNUATION DES ONDES SISMIQUES EN MILIEU MARIN précise les exigences relatives aux mesures d’atténuation qui doivent être satisfaites durant la planification et la réalisation de levés sismiques en mer afin de minimiser les impacts sur la vie océanique. Ces exigences prennent la forme de normes minimales, qui s’appliquent dans toutes les eaux marines du Canada libres de glace.
Au Maroc il n’existe pas d’observatoire de mammifères marins en bonne et due forme. Les sociétés de prospection n’ont pas vraiment d’obligation ni de réel suivi pour respecter des normes acoustiques (les fréquences et puissance qu’ils utilisent) pour sonder les fonds. Malheureusement c’est les baleines, dauphins et autres mammifères marins qui en font les frais. Rappelez-vous les dizaines d’échouages tout au long des côtes marocaines qui comme par hasard ont eu lieu quand ce genre de société de prospection s’y activait.
À noter que comme pour les oiseaux le Maroc est une voix migratoire de pas mal d’espèces de mammifères marins… Cependant on est réduit à faire le constat suivant: tant qu’on ne mange pas de baleines ni de dauphins (encore heureux) ils ne figureront pas sur la liste des priorités de nos décideurs.
recherches sismiques
Le Maroc s'engage sur une voie dangereuse pour l'avenir des côtes marocaines, pour la biodiversité marine, pour l'industrie touristique et pour l'industrie des pêches pour faire plaire aux compagnies pétrolières et gazières.
Le Maroc s'engage sur une voie dangereuse pour l'avenir des côtes marocaines, pour la biodiversité marine, pour l'industrie touristique et pour l'industrie des pêches pour faire plaire aux compagnies pétrolières et gazières.
"Au Maroc il n’y a pas d’observatoire des mammifères marins en bonne et due forme. Il en résulte le fait que ce genre de sociétés de prospection n’ont pas vraiment d’obligation (ni la pression et suivi d’une équipe d’experts Marocains) pour respecter les normes acoustiques quand à la fréquence et puissance qu’ils utilisent pour sonder les fonds. Malheureusement c’est les baleines, dauphins et autre mammifères marins qui en font les frais. Rappelez vous les dizaines d’échouages tout au long des cotes marocaines qui comme par hasard ont eu lieu quand ce genre de sociétés de prospection s’activaient au large de nos littorales.
A noter que comme pour les oiseaux le Maroc est une voix migratoire de pas mal d’espèces de mammifères marins… Cependant on est réduit à faire le constat suivant: Tant qu’on ne mange pas de baleines ni de dauphins (encore heureux) ils ne figureront pas sur la liste des priorités de nos décideurs. "