Depuis plusieurs mois, des dizaines d’échouages de tortues et de mammifères marins sont régulièrement signalés dans la façade méditerranéenne. Cette fois l’animal échoué a tout d’une rareté: une baleine à bec de 5 m.
C’est nos partenaires de l’association AGIR basée au parc national d’Al Hoceima qui ont publié l’information sur leur site officiel. À la plage Torres située à 60 Km d’Al Hoceima, une baleine à bec a rejoint la longue liste des échouages signalés dans les cotes méditerranéennes.
Contacté par nos soins, Houssine Nibani de l’association AGIR explique qu’il subsiste un doute sur l’espèce « Ce mammifère est très probablement une baleine à bec. Nous suspectons qu’elle fasse partie d’une espèces des plus rares: la baleine à bec de travers (Mesoplodon traversii) ».
Dans son article, AGIR explique qu’aucune observation attestée de cette baleine vivante n’a été jusqu’à présent enregistrée. « Elle était connue uniquement sur la base de morceaux de squelette jusqu’en décembre 2010, quand deux individus, une mère de 5 m et son petit, ont été retrouvés entiers sur une plage en Nouvelle Zélande. On l’observa pour la première fois en 2012 .
Elle vit dans les grandes profondeurs , ce mammifère ne remonte que pour respirer ; elles sont généralement sujettes à des nuisances sonores issues des activités humaines marines , ce qui leur fait perdre leur sens de l’orientation , et même s’échouer à la cote
La baleine à bec de Travers (Mesoplodon traversii) est une espèce de cétacés de la famille des Ziphiidae ou baleines à bec. Elle est maintenant la baleine la plus rare du monde, place occupée auparavant par la baleine à bec de Longman ».
Dans notre pays, la seule représentante de la familles des Ziphiidae (ou baleines à bec), est la baleine de Cuvier, ou baleine à bec de Cuvier, également connue sous le nom de baleine à bec d’oie -Ziphius cavirostris. Les autres Cétacés du Maroc sont essentiellement menacés par les captures accidentelles dans les filets de pêche et par la raréfaction de leur nourriture suite à la surexploitation des ressources halieutiques.
AGIR qui fait partie du réseau ACCOBAMS, compte avoir recours a des tests génétiques pour confirmer l’identification de la baleine échouée. À la question « que deviendra le squelette de ce mammifère? » Houssine Nibani est catégorique: « sa place revient à un musée! Nous comptons d’ailleurs réaliser un projet dans ce sens : un observatoire de mammifère marins doublé de musée qui hébergeraient les squelettes des divers animaux marins qui s’échouent parfois et qu’on gagnerait à utiliser en outils didactiques de sensibilisation. »
Faut garder son squelette pour le futur musée maritime…
c'est ce que compte faire l'association AGIR justement.
Genial
on peut toujours rêver 🙂
C'est malheureux cet échouage des cétacés!
Quel dommage et quel gâchis
la pauvre elle a mal choisit