Aux portes de l’Europe, le royaume Chérifien est, aujourd’hui, l’antichambre du désert. Des sécheresses plus aiguës et plus prolongées, des pluies diluviennes associées à une augmentation des températures provoquent de nouvelles migrations de populations vers le Nord.
A 93% aride ou semi-aride, le Maroc est confronté à plusieurs problèmes qui amplifient le manque d’eau : diminution de la diversité biologique, désertification, érosion côtière, exode rural.
Mais le Maroc refuse de se laisser envahir par le sable. Il s’est lancé dans une « marche verte » pour aider les Marocains les plus vulnérables car les plus pauvres, à s’adapter au mieux au changement climatique.
Cette marche contre le désert s’annonce lente et âpre dans un pays à l’économie fragile. Le Maroc dépend principalement de l’agriculture et du tourisme, deux secteurs hautement vulnérables aux caprices du climat…