EXCLUSIF: un serval photographié dans le moyen Atlas

C’est non sans émotion que nous partageons avec vous le témoignage de l’un de nos lecteurs qui, il y a quelques semaines, a vécu une expérience en forêt, des plus rares et des plus enchanteresses.

Le jeune homme  apporte une preuve de son observation par le billet d’une photo, prise par un simple GSM, au bon moment et au bon endroit. En février 2013, nous vous rapportions une observation de serval contournant un lac temporaire dans le moyen Atlas, à l’époque, et bien qu’on ait illustré l’article avec une photo de serval pour donner une idée aux lecteurs de l’apparence de l’animal, aucune photo n’avait filtré sur l’observation en question.

Cette fois, nous avons plus de chance !! Pour la première fois au Maroc, un serval a été photographié à l’état sauvage. Donné comme disparu par bon nombre de spécialistes et d’administrations concernées, l’animal discret qui a disparu des regards des décennies durant est réapparu.

C’est en tout cas ce que nous sommes portés à croire quand nous regardons la photo et que nous lisons le récit de son auteur, un jeune architecte d’intérieur qui partage son temps entre son travail et sa passion : les randonnées solitaires dans sa région d’origine, le moyen Atlas. 

« Ce fut un moment palpitant et rapide. Je suis originaire de la région d’Ifrane, mais je travaille à Casa. Dés que j’ai l’occasion de revenir au bled, je ne manque pas de ramener mon matos et mon kit de randonnée pour en faire presque tous les jours, du levé du soleil jusqu’au crépuscule.

Ce fut durant ce dernier mois d’avril, il faisait encore frais. J’ai pris mon kit car j’avais décidé de passer la nuit dans la forêt ce jour la, sous la belle étoile.

(…) Là, je reconnaissais de moins en moins le paysage, vu que je n’y étais venu auparavant que deux fois, et depuis très longtemps avec mon oncle. C’est une forêt qui me fait vibrer, car elle héberge beaucoup de légendes et d’histoires. J’y ressens toujours quelque chose de spécial, une fascination mélangée avec de l’intrigue et même des fois avec de la crainte et de la peur… Tout ce dont je me rappelle c’est que j’ai marché assez longtemps dans la forêt, à peu prés 4h, à noter que je marche lentement quand je suis hors piste, tout simplement pour ne pas produire de nuisances sonores qui pollueront le silence du sous bois, ce qui accroîtra mes chances de surprendre un animal sauvage en pleine nature, ou un magnifique oiseau.

  Arrivé devant un perchoir rocheux, j’ai décidé de m’y arrêter et d’en faire ma demeure temporaire. Je ne voulais pas allumer de feux par crainte d’engendrer une cata (…)

 C’était l’une des meilleures nuits que j’ai passé de toute ma vie. (…) ce moment magique où j’ai décidé de tout éteindre, pour entendre les bruits nocturnes de la forêt : Un pur moment de magie. J’étais fatigué, j’avais sommeil, mais je ne cessais de lutter contre celui ci juste pour profiter encore de ce moment magnifique.

A mon réveil la matinée, il était 7h30. J’ai ramassé mes affaires, j’ai mis mes godasses, et je me suis mis sur le chemin inverse, celui du retour. J’ai donc longé la paroi rocheuse, et au bout, je suis tombé sur un paysage pittoresque. Plus beau qu’une toile a l’huile. Là je me suis dit que rien ne presse, je me suis assis devant ce chef-d’œuvre, et j’y suis resté longtemps contemplant le doux levé du soleil et son effet sur la forêt en plein éveil.

Pendant que j’étais assis calmement, j’entendis un léger écrasement de bois à ma droite. Peut être un oiseau qui atterri sur le sol… ? Non. Le bruit était plus régulier et correspondait plus a un être terrestre. Là j’ai tout de suite compris que c’était un singe. L’avantage que j’avais, c’est quelle que puisse être cette chose, j’étais immobile, assis prés d’un buisson qui me servait de camouflage. Je pouvais donc observer autour de moi calmement sans qu’on remarque ma présence.

Et a ma très grande surprise, je vois de grandes oreilles de félins surgir doucement de l’ombre de la futaie de chênes, noires tachetées de blanc. C’est là ou mon cœur a failli cesser de battre… car j’avais directement pensé à notre majestueux léopard. Heureusement que l’animal s’est vite manifesté pour apaiser ma peur, c’était la plus grande et la plus belle rencontre sauvage de ma vie. Je n’étais pas au courant de l’existence de l’animal dans notre pays, du coup ma surprise fut vraiment énorme.

  Il sortait petit a petit de l’ombre, et petit a petit je discernais sa silhouette, jusqu’à ce qu’il se manifeste complètement, et la je vois un magnifique félidé, un grand serval avec une fourrure brillante qui reflétait la lumière du soleil. Ce n’était pas un petit chat, c’était un grand félin avec de très longues pattes, pouvant mesurer jusqu’à 80cm de long. Je ne savais pas que ces animaux étaient aussi grands…

Il marchait doucement vers ma direction, mais il semblait inquiet, comme si il avait repéré une présence suspecte. C’est là que j’ai enfouis avec délicatesse ma main dans le sac pour chercher mon téléphone, afin d’immortaliser ce moment magique. Je l’ai rallumé, j’ai activé l’application, et le temps de prendre un cliché ou deux, il me repéra, et contrairement aux canidés curieux comme le renard qui reste là à vous fixer durant des secondes et des minutes, le grand félin a fait 3 ou 4 bons impressionnants en descendant à toute allure vers la futaie.

serval
Photo: Salim Meghni

 

Je crois que je n’ai jamais vu un animal sauter aussi vite et aussi haut en vrai que j’en ai eu des frissons. J’ai essayé de suivre intuitivement son chemin, j’ai passé la moitié de la journée à miauler dans la forêt pour le faire réagir, walou… Il avait complètement disparu.

 Après ce début plein de rebondissement, j’ai décidé de rejoindre la route bitumée, chose qui n’était pas facile à faire car je me suis rendu compte que j’étais très loin de la civilisation. Dans le chemin du retour, je n’arrêtais pas de regarder et re-regarder ce beau trophée photographique que j’avais emprisonné dans mon téléphone. Pour moi, ce fut un message clair de l’animal : Eh oui les amis, je suis toujours la, et je survis à vos bêtises incessantes, ayez un peu de respect pour moi et pour mon habitat. »

 

(Les indications relatives à la localisation exacte de cette observation ont été volontairement supprimées dans une tentative d’épargner l’individu observé de la « curiosité » de braconniers)
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A propos O.A

O.A
Founder of Ecologie.ma, Oussama Abaouss is a journalist specialized in the Natural Heritage of Morocco, a teacher of Environmental and Scientific Journalism at ILCS in Rabat, founder of the "tribe of Moroccan ecologists" and a member of the Moroccan Ornithological Group.

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36 commentaires

  1. trés belle nouvelle..je sais pas comment on appél cet animal en tamazight ?

  2. Super, cela rassure de savoir qu'il reste des rescapés d'espèces que l'on croyait disparues au Maroc. Chanceuse est la personne qui l'a vu!!

  3. mes félicitations ! encore une camera piège au bon endroit …en je serai curieux de voir les résultats !!

    • O.A

      Justement, ce n'est pas un piège photo, c'est une photo faite pas un simple portable, par un randonneur qui a eu la chance d’être au bon moment au bon endroit…

  4. Je partage cette même joie.

    Ceci apporte bien la preuve que le Maroc peut offrir ce tourisme spécifique de l'observation à tous les amateurs de nature chevronnés qui existent partout au monde et les adeptes qui suivront dont simplement ….nos enfants.

    Tout est très favorable ici pour la reproduction animale en liberté. Tous les amateurs et professionnels attendent du Maroc la réimplantation de sa faune originale, gérée et protégée pour immédiatement prendre l'avion et payer pour "voir" et ainsi "satisfaire" aussi à l'économie!

    Bravo!

    • ABSOLUMENT VOUS AVEZ TOUT A FAIT RAISON.MAIS A QUI LE FAIRE ENTENDRE,AVEC CET OBSERVATION ON DOIT FAIRE QUELQUE CHOSE POUR PRÉSERVER L’ANIMAL

  5. Cher Oussama, merci infiniment pour le partage. c'est vraiment une bonne nouvelle pour espèce dont la présence a été toujours anecdotique au Maroc. Un grand merci aussi pour le photographe.

    • O.A

      Merci Imad, je n’ai pas vraiment de mérite dans cette histoire, celui qu’il faut féliciter c’est Mr Salim Meghni, le jeune homme qui a fait cette photo, et qui nous envoyé le récit cité ci haut.

      • svp j’ai une question dont jje ne trouve pas encore la reponse exacte et je crois qu’en tant que vous etes d’origine d’ufrane vous pourriez m’aidez
        est ce qu’il ya encore des loups(pas des renards ou coyotes) dans la region et merci

  6. mourad benyachraq

    Une bonne nouvellle…vraimment fantastique…mes felicitations

  7. Faut y mettre une réserve nationale pour le protéger ainsi que les autres individus de son espèce :

  8. un grand bravo et merci pour le partage. Il faut continuer à immortaliser ces événements et en faire des supports de promotion du tourisme vert de notre pays.

  9. oui effectivement nous devons remercier chaleureusement Mr Salim Maghni..et c'est qui lui?

  10. Si je ne m’abuse il y a eu déjà une observation similaire dans la même région cf post ecologie.ma du 26/2/2013

    Super rencontre en tout cas.

    Merci

  11. Wouaaaaaahhhhhh omg c trop bien !!!! Zineb Bennis

  12. L’atlas a besoin des investissements infrastructures le tourisme en seconde place!*

    • l’Atlas a surtout besoin qu’on le laisse tranquille… la situation est trop fragile pour en faire un lieu de tourisme.

    • Je pense que la nature a plutôt besoin qu’on la laisse tranquille et qu’on la protège, pas besoin d’infrastructures si ce n’est un centre de recherche et de protection de la faune et de la flore de l’Atlas. Le tourisme s’il n’est pas minutieusement gérer et dosé ne devrait pas s’y installer.

  13. La meilleure gestion d’une quelconque entité économique est l’apport d’un propre capital qui peut le plus vite possible avec le plus de bénéfices possibles s’autofinancer lui-même et ceci au niveau international indispensable.
    Evidemment on peut voir le processus à l’envers mais cela n’enlève rien à la réalité. L’Atlas n’a malheureusement aucun capital économique exploitable internationalement en dehors de son environnement naturel et sa chance est l’exceptionnel attrait que ce capital possède aujourd’hui internationalement, donc en matière de tourisme et donc de bénéfices à réinvestir pour faire tourner la machine économique de la région.
    Seule cette source de revenu peut justement payer les infrastructures nécessaires car il n’y en a pas d’autres et le capital Atlas et ses populations ont les capacités pour le faire.
    A moins bien entendu qu’on considère comme business international de toujours quémander et attendre aides et subventions extérieures ou apports de sa diaspora pour payer des infrastructures totalement surdimensionnées aux besoins réels immédiatement suffisants, qui ensuite bien entendu ont un manque de budgets chroniques pour tourner et évidemment un manque d’entretien qui fait qu’on doit recommencer ad vitam aeternam car les investissements initiaux sont vite inutilisables.
    C’est évidemment une façon de voir les choses mais dans la brutalité du capitalisme mondialisé qui avance, désolé je doute qu’elle soit la bonne pour l’avenir!

  14. Observation du félin faite aussi région Anergui en 2012 mais les villageois ont dit qu’ils ont vu une panthère

  15. d’abord bravo pour ce jeune homme pour cette découverte qui me réchauffe le cœur et qui montre que notre cher Maroc regorge encore.des ces belles surprises de la nature.

    Mais si le grand travail a été fait par ce jeune courageux qui vous a donné des preuves tangibles de l’existence du serval, alors le reste c’est à charge des responsables locaux et autorités de préserver ce félin

    Alors entant que naturaliste et amateur des grands paysages, j’invite en urgence les responsables de la protection des félins au Royaume à identifier avec précision la population existante du serval et les lieux de sa survie et adopter un programme sérieux pour suivre de près l’évolution de la population de ce félin et de son environnement, comme ça on évite son extinction.

    encore une fois bravo à ce jeune

    • Vous avez raison dans tous ce que vous avez dit, seulement j’aimerais ajouté il faut sensibilisé les gens de la région et les faire aussi participer dans la protection de la nature.

  16. Bravo pour la découverte ;
    Mais ceci nous impose des questions ?
    Connait-on vraiment notre patrimoine écologique, quel sont les derniers inventaires sérieux en matière de faune et de flore, ou du moins ce qui en reste.
    Quand je vois l’acharnement avec lequel les occidentaux préservent un bout de plage qui contient quelques graminées ou un sommet montagneux qui est protégé en tant que réserve et qui devient un laboratoire et un champs d’étude permanent et ouvert à toutes les disciplines d’écologie, …. Je ressens une profonde tristesse en constatant le délabrement de nos forêts, de nos côtes et de notre flore et faune qui ont toujours fait la beauté de notre patrie et de notre cher pays.
    Que dieu es pitié de notre avenir écologique !!!!

  17. Je vis en France mais la région d’Ifrane a été pendant toute mon enfance notre lieu de villégiature et j’y retourne obligatoirement lorsque je vais au Maroc. J’adore le Moyen Atlas avec ses végétaux, ses animaux, ses odeurs, ses paysages, ses habitants et tout ce qui dégage de ces lieux. Je randonne beaucoup en France mais nul part je n’éprouve autant de plaisir, de quiétude que lorsque je me rends dans cette région. Je m’y sens si bien.
    Le commentaire de Salim Meghni décrit parfaitement le plaisir qu’on peut éprouver devant une si belle nature et en plus quand on a la chance de vivre une telle rencontre, c’est extraordinaire.
    Protégeons ce patrimoine si important mais fragile !

  18. IL Y A LES COLLIERS ET LES TRAQUEURS GPS,IL Y A LES DRONES CIVILES IL Y A LES COMPÉTENCES,IL Y A LES VOLONTAIRES ET LES PATRIOTES,JE VOUS EN PRIE FAISONS QUELQUE CHOSE AGISSONS,L’ESPOIR EST TOUJOURS LA,ON PEUT RETROUVER LA HYÈNE,LE LÉOPARD TOUTES LES ESPÈCES DONT ON RÊVENT,IL FAUT JUSTE TRAVAILLER,DÉBARRASSONS JAMAA LAFNA DE NOS ANIMAUX,LUTTONS CONTRE LES CHARLATANT ET LES BRACONNIERS;
    AGISSONS AU MOINS PAR LA SENSIBILISATION DE NOTRE ENTOURAGE,
    AGISSONS CAR LES BRACONNIERS LE FONT PLUS RAPIDEMENT.

  19. Chères amis, dernièrement il m’a été rapporté que des paysans ont braconné un serval qui faisait ravage dans leur poulailler.
    j’ai vu le photo prise du pauvre serval.
    J’espère que ce n’est pas celui que vous avez en photo.
    Celui-ci a été tué dans la région d’Aderje.
    Les gens de la région l’appellent le chat sauvage. En regardant la photo du pauvre serval tué j’ai été choqué et j’ai tenté d’expliqué l’importance de cette animal du point de vie écologique et de sa rareté. Mais les locaux m’ont répondu que l’important pour eux c’est de préserver leur intérêts.
    Déjà, ces paysans souffrent des grands ravages du sanglier qui sévit dans la région malgré les quelques battues que programme le HCEFLCD dans la région (sans grand effet sur le nombre croissant du sanglier).
    Alors leur parler de préserver un « chat sauvage » qui mange leurs poules !!!!! Qu’attendez-vous comme réponse ?

    • L’Ecologie est une notion sophistiquée, avant tout une philosophie de vie. Comment pourrions-nous espérer que des populations qu’on a laissées isolées, soient conscientes de la préservation d’un patrimoine animal prédateur de leur cheptel de surcroît ? Leurs vies est de pouvoir se subvenir à eux-mêmes tous les jours. Ces gens n’y sont pour rien.
      Le seul intérêt qui puisse les faire comprendre et celui par lequel ils y trouveraient plus d’intérêt immédiatement palpable et meilleur que ce qu’ils possèdent actuellement sous forme de poules ou de chèvres qui fait le tajine ou qui reconduit le capital.
      Toute autre position plus morale, nationale, législative, répressive ou autres, ne sont malheureusement que nos leurres de bonne conscience intellectuelle à nous. C’est pourquoi il est absolument nécessaire qu’avec son capital naturel dont il n’a pas même l’idée de la valeur, le propriétaire de ces poules, chèvres etc gagne autrement et plus que ce qu’il gagne déjà.
      On doit par exemple trouver le moyen de lui fournir la possibilité d’être pendant une semaine accompagnateur guide à 400/500dh la journée avec ses mulets à 200dh la journée son tajine à 50dh son thé etc….en accompagnant un « touriste » pour prendre une photo chère payée, du serval mangeur de ses poules de 50dh ou vieille chèvre de 500dh.
      Si en une semaine ce propriétaire sans avoir investi dans autre chose que ce qu’il sait faire, y trouve 2 à 4000dh dans sa poche croyez-moi c’est lui-même qui positionnera en appâts ces poules ou sa vieille bique au plus proche de son territoire alors pour attirer le serval en le nourrissant d’avance! Il aura bien vite compris son intérêt.
      Si en plus on fait en sorte de valoriser ses cultures BIO sur place car il faut bien nourrir le « touriste » (et il y a une clientèle qui paie pour ça), il y trouverait doublement son intérêt. C’est avec un énorme plaisir que j’ai bu dernièrement pendant 4 jours du vrai lait de vache, du l’ben de chèvres, des œufs beldi frais crus assaisonnés de cumin, du pain traditionnel cuit au feu et sans levain, les noix etc..et ….le miel je ne vous dis pas ! J’ai évidemment payé 2 fois plus cher qu’entre eux au souk d’accord mais mon plaisir était triplé, quadruplé voire sans limite car exceptionnel aujourd’hui. Ca nous changerait un peu non ?
      Le vrai plaisir de la nature et de sa gastronomie du goût aujourd’hui est là.
      L’Atlas possède ce capital environnemental et le berbère le sien personnel depuis des siècles et sans avoir à lui faire la leçon il saurait parfaitement joindre les 2 pour en tirer honnêtement un profit. Un bon shleuh verra alors tout de suite son intérêt à protéger son environnement à condition qu’au moins pour une fois ce ne soit pas les « intermédiaires » qui empochent encore et toujours sur son dos. S’il y a une énorme réglementation à faire c’est sur ce point avec les moyens pour la faire respecter c’est comme toujours à un autre niveau qu’il faut chercher. Les populations ne sont pas responsables, nous le sommes.
      Amicalement
      C.PHILIPPE LE BAIL

    • Il aurait fallu que l'Etat veuille bien accorder de l'importance à notre environnement naturel. Je sais le Maroc a bien d'autres soucis, mais la nature devrait en être un des plus prenant mais à qui le dire… Avec des campagnes de sensibilisations et/ou des amendes ce qui implique des contrôles donc du personnels chargés de cela, avec quelques efforts peut être que ces superbes animaux et tant d'autres pourraient prospérer dans nos montagnes.

  20. vivement que le léopard sois photografier

  21. Super,c’est sur qu’il ya encore plein de choses a decouvrire…

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