Le HCEFLCD avec le Ministère de l’Agriculture, l’Alimentation et de l’Environnement du Royaume d’Espagne et le Ministère Régional de l’Environnement et l’Aménagement du Territoire de la Junta de Andalucía du Royaume d’Espagne, a procédé à la signature du nouveau Mémorandum d’entente relatif à la coordination de la Réserve de Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée RBIM, le 16 novembre 2016, en marge de la COP 22.
i après un enregistrement sonore de la déclaration de Amhaouch Zouhair à propos des changements qu’apporte ce Mémorandum d’entente relatif à la coordination de la RBIM.
La RBIM a été officiellement créé en octobre 2006 par l’UNESCO dans le cadre de son programme MAB (Man and Biosphere). Elle est le fruit d’une coopération entre le HCEFLCD (Maroc) et Le Ministère de l’Environnement du Gouvernement Autonome d’Andalousie (Espagne).
Sur les 450 réserves de Biosphère du réseau mondial, la RBIM est unique au monde du fait qu’elle relie deux continents et qu’elle englobe une partie des eaux internationales sur son territoire. Elle s’étend sur un espace de près d’un million d’hectares, partagé à peu près à égalité entre le Maroc et l’Andalousie et regroupe les aires protégées des deux rives marocaine et espagnole.
La partie qui relève du Maroc est située au cœur de la péninsule Tingitane et ne concerne, pour l’essentiel, que la partie montagnarde du Rif occidental (pays Jbala). Elle couvre une grande partie de la Province de Chefchaouen et des espaces variables de la Wilaya de Tétouan et des Provinces de Fnidek, Fahs-Anjra, Larache et Ouazzane. `
Pour permettre à la RBIM de jouer pleinement ses fonctions, au même titre que les autres réserves de Biosphère du Maroc, notamment en matière de conservation et de développement territorial, un Plan d’Action de 2016 à 2025 a été élaboré.
Pour la mise en œuvre dudit Plan d’Action, un nouveau Mémorandum d’entente a été établie en vue de mettre en place les bases générales de coordination de la gestion de la RBIM entre les marocains et les espagnols. Il fixe le cadre de coopération entre les Partenaires des deux rives et détermine les conditions et les modalités de l’action menées conjointement par les deux pays, pour atteindre leurs objectifs communs de gestion de cette réserve.
Ce nouveau Mémorandum d’entente, en plus de la mise en œuvre dudit Plan d’Action, il vise à établir la mise en place des instances de gouvernance : Organes de gestion, Organes de participation et Organes scientifiques ;
Cela permettra aux deux pays de lancer une nouvelle phase de développement de la RBIM après l’évaluation décennale prévue par l’UNESCO en septembre 2017.
le "plan d'action" le plus efficace c'est celui qui implique CHAQUE citoyen. Point finale !
Myahmed, vous avez l'air de formuler une reproche. pouvez vous etre plus explicite? y'a t il quelque chose dans le "plan d'action" qui en fait un plan non-intègré?
non c'est pas contre vous, le type dans l'enregistrement parle de "plan d'action" , de mots savants qui ne veulent rien dire…je dénonce juste sa démagogie, et puis je rappel à tous l'importance d'un travail collectif dans la protection de l'environnement.
Cher Myahmed, voila déja 5 ans qu'à la tribu nous avons dépassé cet étape de vouloir tirer sur tout ce qui bouge. "Le type dans l'enregistrement" est mr Zouhair Amhaouch. il a été interviewé par mes propres soins. impliquer chaque citoyen c'est une idée que nous portons à la tribu depuis des années. mais la réalité est bcps moins "idéalisée" que ça…Pour gérer des AP selon les "normes de UICN" on établit la liste des valeurs puis un plan d'action qui établit ce qui doit etre fait, de comment y arriver en impliquant toutes les composantes (citoyens compris). C'est barbant je vous le concède mais ce n'est ni plus ni moins la façon de procéder partout dans le monde. Il y'a actuellement un cours sur coursera proposé par l'institut polytechnique de lausane sur la gestion des aires protégées en afrique. il est gratuit enrichissant et diplomant. je vous conseille de vous y inscrire pour mieux connaitre la façon avec laquelle procédent les gestionnaires de parcs. Ce n'est peut etre pas la façon la plus effisciente, mais c'est celle qui existe sur le terrain. Si vous avez d'autres remarques ou question, n'hesitez pas à nous en faire part, peut etre que vous savez des choses que nous ignorons et là, on vous sera reconnaissant de nous eclairer. cordialement
Ecologie.ma ç'est vrai que j'ai un peu exagéré, mais que voulez-vous…..sans rancune M. AMHAOUCH