Le Haut commissariat aux eaux et forêts et à la Lutte contre la désertification et l’Emirates Center for Wildlife Propagation (ECWP) ont procédé, mercredi dans la province de Boulmane, à la signature d’une convention pour la mise en œuvre d’un programme de recherche relatif à la conservation, la réhabilitation et la valorisation de l’avifaune des zones arides du Maroc.
Cette convention, qui s’étale sur 3 ans, vient conforter l’accord signé en mai 2013 entre le Haut commissariat et l’International Fund For Houbara Conservation des espèces rares menacés de disparition, indique, jeudi, un communiqué du Haut commissariat.
Aux termes de cet accord, les deux parties s’engagent, entre autres, au renforcement des populations lâchées, à l’étude de leurs aspects sanitaires et génétiques, avec la mise au point des études éco-éthologiques des oiseaux relâchés et leur faculté d’adaptation au milieu naturel.
Ces mesures permettront, selon la même source, une meilleure compréhension des différents aspects relatifs à la biologie, l’écologie et à la dynamique de ces espèces pour la mise au point d’un programme de suivi rigoureux approprié aux spécificités des deux espèces et de leurs habitats pour assurer la pérennité de ces populations animales menacées de disparition.
Plus tôt dans la journée, une opération de lâcher d’outardes (Chlamydotis undulata) et de gangas (Pterocles orientalis), a eu lieu au niveau de la région d’Enjil relevant de la province de Boulemane.
Présidé par le Haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim L’Hafi, ce lâcher intervient suite aux opérations de lâchers dans les différentes réserves de cette avifaune qui comptent actuellement plus de 83.299 outardes et 1.013 gangas qui sont parfaitement acclimatées et se reproduisent dans le milieu steppique dans de bonnes conditions.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Haut commissariat pour réhabiliter les écosystèmes sahariens et créer des réserves naturelles par l’introduction de groupes fondateurs et le renforcement de noyaux reproducteurs de populations d’oiseaux steppiques menacés d’extinction.