Tourterelle des bois / Streptopelia turtur, -Migrateur nicheur, Migrateur de passage-

La tourterelle des bois

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La Tourterelle des bois (Streptopelia turtur, Linnaeus 1758) est une espèce d’oiseau appartenant à la famille des Columbidae.

 

Turtle-dove-pair

 

Chez cette petite tourterelle, les deux sexes sont identiques. La tête et la calotte sont gris-bleu. Les plumes de l’arrière du capuchon et de la nuque présentant souvent de vagues bordures brunes. Les côtés du cou portent des raies blanches et noires réparties sur 3 ou 4 rangées. Les scapulaires, le manteau et les couvertures alaires affichent une teinte marron-roux mais avec le centre des plumes noir, ce qui donne à ces parties un aspect fortement écailleux. La longue queue arrondie noire est bordée de blanc, hormis les rectrices centrales. Les rémiges gris-bleu sont particulièrement visibles en vol. Le cou et la poitrine sont gris rosâtre. Le ventre et le reste des parties inférieures sont blanchâtres, plus clairs que ceux de la tourterelle turque. L’œil jaune est entouré d’un anneau rouge. Le bec est sombre, les pattes rosâtres.

Les juvéniles sont plus ternes et bruns. Le gris de la tête et du cou, le violacé de la poitrine sont remplacés par du brun éteint. Les liserés chamois roux pâle sont plus étroits aux scapulaires, aux rémiges tertiaires et aux couvertures alaires. Le centre noir des plumes est moins net. Tous ces caractères rendent l’aspect écailleux moins évident. Le cercle orbital est rosé et non rouge.

Dès la fin avril à la migration de septembre, la tourterelle est plutôt un oiseau des paysages ouverts parsemés d’arbres, de buissons, de haies et de bosquets. On la trouve souvent dans les fourrés bordant les terres cultivées, où elle cherche l’essentiel de sa nourriture. Contrairement au pigeon ramier, la tourterelle se rencontre rarement sur les bâtiments des villes. Elle préfère, suivant en cela son naturel plus réservé, rester à l’abri d’une végétation de taille moyenne.

Écologie:

C’est une espèce farouche et difficile à voir. Elle se cache dans les feuillages, mais on peut l’apercevoir au loin sur les fils téléphoniques et en train de se nourrir à terre. Des rapaces comme l’autour sont les principaux prédateurs naturels des tourterelles des bois. Certaines d’entre elles, trop inexpérimentées, volent bas pour échapper au mauvais temps et tombent sous les plombs des chasseurs. D’autre part, les pilleurs de nid, comme la pie ou le geai, prélèvent des œufs, près d’un tiers, et des poussins. Leur impact est très sensible au début de la saison de nidification, lorsque les tourterelles adultes disposent de moins de nourriture et doivent abandonner plus longtemps les couvées pour glaner de quoi subsister. En conséquence, les petits nés plus tard, quand les graines de fumeterre sont abondants, ont de bien meilleures chances de survie.

Au Maroc:

« Au Maroc, le nombre de tourterelles « chassables » par chasseur et par jour s’élève à 50, et cela en pleine période de nidification de l’espèce. Cette « mesure » vise à développer la chasse touristique… La tourterelle des bois se reproduit du mois d’avril au mois d’août selon les régions. Il y a parfois une seconde ponte tardive. Le chiffre de 50 tourterelles par chasseur est trop important car l’espèce est en régression dans tout le Maroc. Il faut noter que dans les chasses touristiques il est permis de chasser 4 jours par semaine, soit un cota de 200 tourterelles par semaine par chasseur… D’autre part, et en attendant de la sortie de l’arrête de chasse de 2012 _ 2013, il a été proposé cette année d’annuler dorénavant ces ouvertures estivales d’été. « 

 

Sources: Oiseaux.net/Arkive.org
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Un commentaire

  1. Avatar

    Un magnifique oiseau, nous l’appelons très précisément tamilla dans le berbère parlé dans ma région (massif des Babors, Algérie), où elle est peu commune et constitue un plat de met a l'instar d'azerzur (l'étourneau).

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