Le zoo de Rabat accueille de nouvelles espèces animales, dans l’objectif d’enrichir sa collection animale et de permettre aux visiteurs d’apprécier la richesse du patrimoine faunistique marocain et africain.
Il s’agit d’un couple de loutres recueillis dans leur aire de distribution dans le moyen Atlas (cours d’eau du moyen Atlas) et de 4 mandrills acquis dans le cadre de la coopération internationale avec le zoo de Palmyre en France.
La loutre est un mammifère d’eau douce vivant dans les oueds de Tansift, Oum Rabia et Moulouya ; sa présence est également confirmée dans le site RAMSAR (Convention sur les zones humides) de Merja Zerga. C’est un carnivore qui peut atteindre 15 ans d’âge quand les conditions sont favorables telles que le biotope reconstitué au Jardin Zoologique.
Le mandrill, quant à lui, est un primate d’Afrique, où il vit dans les forêts de plaines du Cameroun et du Gabon. Il est reconnaissable aux couleurs vives de sa face dépourvue de poils ; sa longévité peut atteindre les 45 ans dans des conditions favorables.
Les deux espèces sont toutes les deux inscrites dans l’annexe1 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES), qui interdit strictement le commerce de ces deux espèces sauvages menacées de disparition.
Les nouvelles acquisitions ont été placées dans leurs nouvelles installations au début de ce mois afin de favoriser leur acclimatation et leur adaptation à leur nouvel environnement. Ils sont dorénavant visibles aux visiteurs, dans les lacs au niveau des « zones humides » pour les loutres et dans la volière au cœur de la zone « savane ».
Espace privilégié de découverte du monde animal, le Jardin Zoologique de Rabat est un haut lieu de conservation des espèces menacées notamment grâce à ses programmes de conservation, coordonnés dans le cadre de la coopération internationale et soutenus financièrement par les parrains du Jardin Zoologique.