Le Secrétariat d’État chargé du développement durable est le point focal de la Convention sur la Diversité Biologique que le Maroc a signé lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992. A ce titre, le secrétariat d’état a organisé à Rabat les 4 et 5 Juillet, un atelier national sous le thème « La Biodiversité : mécanismes de mise en œuvre au Maroc, post COP13 ».
Si les aires protégées et la conservation de la Biodiversité au Maroc sont du ressort de la division de protection de la Nature affiliée au Haut Commissariat aux Eaux et Forêt, c’est le Secrétariat d’État chargé du développement durable qui constitue le point focal de la Convention sur la Diversité Biologique que le Maroc a signé lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992.
À ce titre, le secrétariat d’État chargé du développement durable, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Agence allemande de la coopération internationale (GIZ) à organisé à Rabat les 4 et 5 Juillet, un atelier national sous le thème « La Biodiversité : mécanismes de mise en œuvre au Maroc, post COP13 ».
Réorganisation du Comité National de la Biodiversité
Suite à la 13e conférence des parties (COP13) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) qui a eu lieu en décembre 2016 au Mexique, cet atelier national vient aborder des sujets liés essentiellement à la réorganisation et la structuration du comité national sur la biodiversité (CNBD), ainsi que le plan d’action de la mise en œuvre des décisions prioritaires relatives à la Convention sur la diversité biologique (CDB) et ses protocoles.
Plateforme sur la biodiversité et les services écosystémiques
Dans une allocution à l’ouverture de cette manifestation, Mme Nezha El Ouafi Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement Durable, chargée du Développement Durable, a indiqué que cette rencontre est l’occasion pour évaluer le mécanisme d’échange d’information sur la biodiversité, ainsi que la présentation des résultats de la 5ème édition de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). La secrétaire d’État a également fait remarquer que le Maroc est appelé à prendre en considération cette plateforme lors de la réorganisation et la restructuration du CNBD, en vue de mettre en œuvre ses décisions.